Heute ist der 9.04.2025
Datum: 9.04.2025 - Source 1 (https://www.challenges.fr/idees/la-revolution-copernicienne-budgetaire-de-lallemagne-peut-enfin-commencer_601766):
- Au tournant des années 2000, l'Allemagne a adopté un modèle de croissance basé sur une puissance industrielle innovante et axée sur l'exportation.
- Les crises de l'énergie et du Covid ont révélé des fragilités dans ce système.
- Fin 2024, la production allemande est à peine supérieure à celle de 2019, et l'industrie rencontre des difficultés.
- L'Allemagne fait face à des faiblesses structurelles, notamment un ralentissement démographique et une forte dépendance énergétique et commerciale.
- La guerre en Ukraine a mis en évidence la dépendance au gaz naturel russe.
- Le déclin de l'investissement public depuis les années 2000 a conduit à un déficit d'infrastructures.
- L'introduction du « frein à l'endettement » en 2009 a amplifié cette tendance.
- La part de la population raccordée à la fibre optique en Allemagne est six fois moindre qu'en France.
- Les infrastructures publiques ferroviaires et routières sont en mauvais état.
- Selon l'IMK, 460 milliards d'euros sont nécessaires pour moderniser l'Allemagne sur dix ans, dont 100 milliards pour le réseau ferroviaire.
- En 2021, l'Allemagne a levé temporairement le « frein à l'endettement » pour adopter un plan de soutien économique de 8,8 % du PIB après la pandémie.
- Un plan d'aide de 4,4 % du PIB a été mis en place lors de la crise énergétique.
- Fin 2023, la Cour constitutionnelle a censuré la réaffectation de 60 milliards d'euros destinés à la lutte contre le Covid.
- Début 2025, un accord a été conclu entre la CDU, le SPD et les Verts pour un plan d'investissement dans les infrastructures et la défense.
- Ce plan inclut des mesures pour exempté les dépenses de défense supérieures à 1 % du PIB du calcul de la règle d'or.
- Un fonds spécial de 500 milliards d'euros sur douze ans pour les investissements dans les infrastructures sera créé.
- La capacité d'endettement des Länder sera augmentée.
- En 2024, l'Allemagne a consacré 2 % de son PIB, soit environ 90 milliards d'euros, à la défense.
- Des discussions sont en cours pour augmenter cette part à 3,5 %.
- Une augmentation des dépenses militaires et d'infrastructures de 40 milliards d'euros en 2026 pourrait entraîner une croissance supplémentaire d'1 point.
- L'impact sur la zone euro pourrait inclure une hausse des taux d'intérêt pour les pays plus endettés.
- La relance allemande pourrait avoir un effet positif sur le commerce, l'Allemagne étant le principal partenaire commercial de nombreux pays de l'UE.
- L'ampleur de cet effet dépendra de la part des dépenses orientées vers des entreprises européennes.
- Ce revirement permet d'envisager des investissements d'envergure en Europe, nécessaires pour l'innovation et le rattrapage technologique.
Source 2 (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/12/24/cinq-obstacles-economiques-majeurs-que-lallemagne-doit-surmonter-en-2025):
- L'Allemagne fait face à une année difficile avec stagnation de la croissance, incertitude budgétaire, risques géopolitiques, coûts élevés de l'énergie et affaiblissement du secteur automobile.
- L'économie allemande, autrefois considérée comme la locomotive de l'Europe, traverse une période de stagnation et de défis structurels.
- Prévisions de croissance pour 2025 : PIB réel devrait progresser de 0,3 % (Goldman Sachs), 0,2 % (Bundesbank) ou stagnation à 0,0 % (Institut Kiel).
- Stagnation due à des exportations faibles, consommation privée atone et investissements en baisse.
- Pressions sur la production potentielle dues à la décarbonisation, numérisation et changements démographiques.
- Élections fédérales anticipées en février 2025 augmentent l'incertitude économique et politique.
- Capacité budgétaire de l'Allemagne est élevée, mais le "frein à l'endettement" limite les emprunts publics.
- Scepticisme quant à la volonté politique d'exploiter le potentiel budgétaire pour stimuler la croissance.
- La Bundesbank appelle à une politique budgétaire restrictive pour cette année et les deux suivantes.
- Le secteur automobile allemand perd sa compétitivité face aux constructeurs américains et chinois.
- La Chine est devenue un concurrent majeur, notamment dans le secteur des véhicules électriques.
- Relations commerciales avec la Chine se détériorent, impactant les exportations allemandes.
- Risques géopolitiques liés à la montée du protectionnisme, notamment des États-Unis.
- Prévisions indiquent que des droits de douane américains pourraient réduire le PIB allemand de 0,6 % à 1,2 %.
- Coûts élevés de l'énergie affectent la production industrielle, avec une contraction de 10 à 15 % dans les secteurs à forte consommation d'énergie.
- Abandon progressif de l'énergie nucléaire a aggravé la dépendance à des sources d'énergie coûteuses.
- Inflation reste élevée, avec un indice des prix à la consommation harmonisé prévu à 2,4 % en 2025.
- Scénarios optimistes dépendent de réformes pour réduire la charge fiscale, développer les infrastructures et remédier aux pénuries de main-d'œuvre.
- Perspectives de croissance limitées par des forces cycliques et structurelles persistantes.
Source 3 (https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/les-difficult%C3%A9s-%C3%A9conomiques-de-lallemagne-vont-au-del%C3%A0-de-la-crise-%C3%A9nerg%C3%A9tique):
- L'économie allemande fait face à trois défis structurels : dépendance excessive aux exportations, vieillissement de la main-d'œuvre et bureaucratie excessive.
- Une croissance anémique pourrait devenir la norme pour l'économie allemande dans les années à venir.
- La croissance médiocre en Allemagne pourrait freiner le PIB collectif de l'Union européenne, même si d'autres économies européennes continuent de croître.
- La crise énergétique, causée par la guerre en Ukraine, n'est plus le principal facteur des difficultés économiques de l'Allemagne.
- En 2024, la balance commerciale et les indicateurs de compétitivité internationale de l'Allemagne se sont rétablis à des niveaux proches d'avant la crise énergétique.
- L'économie allemande a trouvé des alternatives au pétrole et au gaz russes, montrant une capacité d'adaptation.
- La faiblesse économique au deuxième semestre 2024 est attribuée à une chute de la demande extérieure, notamment en provenance de la Chine.
- Environ 43% des secteurs industriels allemands dépendent des importations chinoises.
- 81% des fabricants allemands estiment qu'il serait difficile de remplacer les intrants essentiels en provenance de Chine, mais 60% n'ont pas pris de mesures pour réduire cette dépendance.
- La démographie vieillissante en Allemagne est un défi, avec une immigration qui a compensé la diminution de la main-d'œuvre locale, mais cette source pourrait diminuer.
- La faible croissance de la productivité est freinée par un manque d'investissement dans des technologies comme l'intelligence artificielle, un marché du travail rigide et la bureaucratie.
- Le gouvernement allemand a assoupli sa contrainte fiscale, ce qui pourrait permettre d'investir davantage dans de nouvelles technologies.
- Des réformes structurelles sont nécessaires pour améliorer la dynamique des entreprises et du marché du travail.
- Un vote de censure du gouvernement actuel a conduit à des élections parlementaires anticipées en février 2025, reflétant un désir de changement.
- Les obstacles à la réussite économique demeurent considérables et nécessiteront une coopération en Allemagne et dans la zone euro.